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Ce travail est une recherche

autour de la question de la

corporalité numérique, de la représention du corps statuesque et de la fluidité, dans une perspective d’étrange, non-binaire. Il prend la forme d’une installatio composée de projections vidéographiques sur tissus présentant des images créées par des fusions de photographies personnelles, de couleurs, de texture de peau et d’images réappropriées. Il a été montré pour mon pré-Diplôme de Bachelor en janvier dernier.

Il s’inscrit dans un temps donné, c’est à dire que le processus et les quelques mois où le travail

a été développé définissent les sujets qui y figurent, notamment les images que je me suis appopriées, piochées au fil de mes lectures et rencontres. Ce qui est présenté est donc une

portion d’un processus-projet qui peut être en constante évolution, possiblement de manière protéiforme. Je recadre dans les images, parfois fortement, afin d’entrer plus à l’intérieur, de focaliser sur la texture, la matière. En projetant sur d tissu, je donne une matérialité à ces images digitales.

J’ai présenté ces vidéos en trois projections pour chercher l dynamisme et le mouvement, pour éviter l’effet « cinéma » et

« face à face ». La disposition incite à regarder de travers. Les spectateuricexs peuvent

s’asseoir s’ielles le souhaitent, mais rien n’est imposé.

Le format vertical et les écrans de tissus sur des trépieds de studio évoquent à la fois la photographie de portait - en rapport avec l’identité, la représentaiton- mais surtout les écrans de téléphones. En effet ceux-ci avec les réseaux sociaux et leurs « stories » sont des puissants outils contemporains pour interragir avec sa propre représentation, définir ses modèles, son identité.

Les transitions entre les images sont lentes car je souhaite aller à l’encontre d’une temporalité très pressée /stressée et

proposer de s’arrêter, de

prendre le temps. Les images, avec leur recadrage et leur bruit digital, pixels etc.. sont de nature évocatrice plutôt que représentatives, cherchent volontiers l’étrangeté, trace

d’une certaine influence

pictorialiste présente dans

certains de mes anciens travaux.

2019 

ENG

This work is research around the question of digital corporality, the representation of the statuesque body and fluidity, from a strange, non-binary perspective. It takes the form of an installation composed of videographic projections on fabrics presenting images created by fusions of personal photographs, colors, skin texture and reappropriated images. It was shown for my pre-Bachelor degree last January.

 

 

It is part of a given time, that is to say that the process and the few months when the work has been developed define the subjects that appear there, in particular the images that I have appropriated, drawn from my readings and encounters. What is presented is therefore a portion of a process-project that can be constantly evolving, possibly in a protean way. I crop in the images, sometimes strongly, in order to enter more inside, to focus on the texture, the material. By projecting onto fabric, I give materiality to these digital images.

 

 

I presented these videos in three projections to seek dynamism and movement, to avoid the "cinema" effect and " face to face ". The layout encourages you to look askance. Viewers can sit down if they wish, but nothing is imposed.

 

 

The vertical format and the fabric screens on studio tripods evoke both portrait photography - in relation to identity, representation - but above all telephone screens. Indeed these with social networks and their "stories" are powerful contemporary tools to interact with one's own representation, to define one's models, one's identity.

 

 

The transitions between the images are slow because I want to go against a very rushed / stressed temporality ad offer to stop

 

take time. The images, with their cropping and digital noise, pixels, etc., are evocative in nature rather than representative, willingly seeking strangeness, trace of some influence pictorialist present in some of my old work.

 

 

2019

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